Les extrapolations faites dans ce reportage à partir
d’un seul poisson, le bar, alors qu’une enquête nationale globale est en cours,
ne nous paraissent pas déontologiquement très correctes. Les chiffres dont nous
disposons, obtenus à partir d’une enquête réalisée par le même organisme de
sondage ( BVA ), font apparaître que le prélèvement global de la pêche
récréative ne représente que 2 à
3% du prélèvement total des pêcheries
professionnelles françaises. De plus, selon l’Ifremer, les stocks de bar ne
seraient pas en danger, ils seraient même en croissance sur certains secteurs.
On ne peut pas en dire autant de la morue canadienne, de l’anchois ou du thon rouge,
trois espèces qui ne concernent pas ou quasiment pas la pêche récréative !
Alors où est le problème ?
L’occultation totale, dans ce reportage, des
véritables problèmes liés à la protection de la ressource, pourtant maintes
fois rappelés par notre fédération, est
absolument consternante. Le respect
absolu des tailles minimales de capture et le repos biologique sont les deux
mesures prioritaires qu’il convient de mettre en place au plus vite. Tout le
monde le sait, alors pourquoi ce réquisitoire contre la pêche récréative ?
Qui peut croire un seul instant qu’un permis ou
qu’une licence soient les réponses aux problèmes posés ? Le comptage des
plaisanciers n’est évidemment qu’un faux prétexte, tous les scientifiques
savent pertinemment que l’on peut obtenir toutes ces informations simplement
par sondage avec une précision toute aussi bonne et à moindre coût.
Amis plaisanciers, regardez, écoutez bien ce qui est
dit dans ce reportage et rejoignez-nous avant qu’il ne soit trop tard.
Plus nous serons nombreux et plus nous pourrons nous
faire entendre.
Cliquer sur le lien ci-après pour accéder au
reportage TF1 :
http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3404209,00-enquete-sur-impact-peche-amateur-.html