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Groupe de Travail N°5 (GT5) du Comité Interministériel du Nautisme et de la Plaisance
Compte-rendu
officiel de la réunion
A la demande de nombreux membres
du GT5, une réunion de concertation s’est tenue le 19 juillet 2019 dans les locaux
du SGMer,
avenue de Ségur à Paris. Trois points d’actualité étaient à l’ordre du jour :
Arrêté marquage : L’ensemble des fédérations représentatives contestent
la rédaction du projet d’arrêté marquage et sa parution en période estivale. Il
a été décidé de surseoir à sa parution et d’attendre les conclusions de la mission
parlementaire présidée par le Sénateur Pierre Médevielle.
Mission parlementaire sur
la pêche de loisir : L’ensemble des fédérations ont confirmé leur
opposition à la mise en place d’un permis de pêche en mer. Comme elles l’avaient
déjà exprimé dans le cadre de la charte pour une pêche de loisir
écoresponsable, les fédérations sont favorables à une déclaration gratuite et
obligatoire des pêcheurs de manière à mieux les informer et les sensibiliser
aux bonnes pratiques. Pour les espèces en difficulté pour lesquelles le prélèvement
de la pêche de loisir pourrait s’avérer significatif et uniquement pour ces
espèces, une déclaration des prises et leur
limitation dans le cadre d’un quota mensuel ou annuel devraient être mis en
place conformément au plan pluriannuel récemment validé par les instances européennes
(voir résolution
rédigée dans le cadre du GT5).
L’injuste répartition du
quota thon rouge a aussi été unanimement soulignée. La France ne respecte pas
les recommandations européennes et internationales. Nous espérons que le rapport
de la mission parlementaire préconisera une nouvelle répartition plus juste et
plus en rapport avec les enjeux économiques et sociologiques des différentes
pêcheries.
Attitude de la France dans
le cadre des instances européennes :
Dans le cadre des instances européennes, la commission et la plupart des pays
européens semblaient favorables à un passage de 1 à 2 bars par jour au nord du
48iéme parallèle à partir du 1er juillet 2019. Selon nos
informations, la France s’y serait opposée. Nous avons demandé au Ministre et à
ses services de préciser et de motiver leur position. Communiqué
FNPP