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COMMUNIQUE
SUITE A REUNION NATURA 2000
SITE DE LA
BAIE DE SEINE OCCIDENTALE
Les services de l’Etat, Direction
Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) de
Basse-Normandie et Agence des Aires Marines Protégées (AAMP) ont présenté mardi
27 mai au manoir de Cantepie (Manche) leurs nouvelles propositions revues très
nettement à la baisse par rapport à celles du 18 février, mais toujours
insuffisantes.
Les associations de pêche de
loisir, Comité Départemental Manche de la Pêche Maritime de Loisir,
plaisanciers de St-Vaast-la-Hougue, du Cotentin (APPC), de Barfleur et de
Gatteville adhérentes à la Fédération
Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France (FNPPSF), mais
aussi la Fédération de Chasse
Sous-Marine Passion (FCSMP) et la Fédération
Nautique de Pêche Sportive en Apnée (FNPSA) qui ont travaillé en parfaite
harmonie dans cette affaire, tiennent à souligner qu’elles n’adhèrent pas à la
plupart des propositions d’ensemble faites par la DREAL et l’AAMP.
Ces associations ont conscience de la nécessité d’une pêche
écoresponsable mais ne peuvent admettre des interdictions arbitraires et sans
justification scientifique.
Pour la pointe du Hoc, peu d’observations ont été formulées sur la proposition
d’interdire toute pêche sur une longueur d’un kilomètre le long de la pointe et
sur une largeur de 200 mètres vers le large.
Pour les îles St-Marcouf, demande a été faite d’opérer un glissement du carré de zone
de pêche interdite autour de l’île de Terre vers le sud-ouest de façon à
permettre le passage entre les deux îles avec une ligne de traîne. L’île de
Terre reste interdite au débarquement.
Pour la baie des Veys, il y a eu de grosses discussions. La zone d’interdiction a
été réduite par rapport à l’origine, mais est-il pertinent de mettre en place
des interdictions pour des activités
(pêche à la ligne du bord et embarquée, pêche sous-marine non pratiquée dans
cette zone) qui n’ont aucun impact sur l’environnement ? Nous avons
d’ailleurs été suivis dans cette
logique par la représentante d’Ifremer.
Pour la zone de St-Vaast, là encore la zone a été considérablement réduite et les
mêmes observations que pour la baie des Veys ont été formulées. La zone
proposée concerne l’estuaire de la Saire limitée à l’est par une ligne allant
de Tatihou à la balise du Vitéquet. Reste le problème de la pêche du bord sur
la longue rive et côté sud de la pointe de Saire où il a été demandé un
déplacement vers le sud de la limite d’interdiction pour permettre aussi la
circulation des bateaux mis à l’eau à la cale de Jonville. Apparemment la
demande pour la longue rive a déjà été prise en compte mais se pose le problème
des différents niveaux d’eau selon les marées puisque la mer n’atteint pas la
digue à toutes les marées.
Pour info, tous les services de
l’Etat étaient présents ; en plus de la DREAL et de l’AAMP, il y avait la
DIRM du Havre, la DML de Cherbourg, la Préfecture Maritime et Ifremer.
Des professionnels de St-Vaast et
Grandcamp étaient également présents et ont remis en cause les mesures
coquilles St-Jacques.
Des élus, Président de la
Communauté de Communes du Val-de-Saire et son premier Vice-Président,
Maires-Adjoints de St-Vaast, Barfleur et Fermanville (et ?), sont allés
dans notre sens ainsi que le Président de l’association de chasse de la baie
des Veys.
D’autres associations, environnementales, comme le Groupe
Ornithologique Normand (GNOm) et le Comité Régional d’Etude pour la Protection
et l’Aménagement de la Nature en Basse-Normandie (CREPAN) ont fait quelques
observations par rapport à la nidification des oiseaux, notamment le GONm.
Enfin le représentant de
l’association des Amis de l’île du Large de St-Marcouf a exprimé quelques
craintes quant à l’avenir du chantier de rénovation de l’ancien fort et des
visites touristiques qui pourraient être organisées par la suite.
En conclusion, nous avons noté une avancée par rapport aux propositions
d’origine. La DREAL et l’AAMP ont enregistré toutes les doléances sans apporter
de réponses fermes. Mais prudence, rien n’est réglé et il nous faut ne pas
baisser la garde. Ces organismes travailleront cet été sur les remarques
formulées et produiront de nouveaux documents qui seront examinés en comité de
pilotage à l’automne. Nous avons fait part aux représentants de l’Etat de
l’extrême tension qui règne sur la côte est.
Ce qui vient de se passer en baie de Seine Occidentale risque de se
reproduire ailleurs. Nous sommes tous des Saint-Vaastais !
Communiqué
FNPPSF