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Gestion du bar : les positions des ligneurs et des plaisanciers

Les ligneurs bretons suggèrent une hausse progressive de la taille de capture. (Photo : Solène Le Roux)

Face à l'urgence de mettre en place des mesures de gestion pour le bar en Europe, les ligneurs, comme les plaisanciers, ont fait connaître leurs positions, tandis que le Comité national des pêches et des élevages marins (CNPMEM) doit bientôt faire part de sa proposition.

L’association des ligneurs de la Pointe de Bretagne demande ainsi, dans un courrier au CNPMEM, un arrêt biologique appliqué à tous d’un mois au minimum sur février-mars ; l’interdiction de la pêche sur frayères ; et des efforts de sélectivité pour chaque métier. Pour les ligneurs, il s’agirait de limiter le nombre d’hameçons. Et pour les chaluts pélagiques, GOV (grande ouverture verticale) ou la senne danoise, ils suggèrent plutôt une limitation de capture hebdomadaire. Quant aux métiers moins sélectifs (fileyeurs ou chalutiers de fond), ils proposent une interdiction plus longue durant le frai ou une taille minimale de capture plus forte. Mais pour l’association, « un passage brutal à 42 cm serait fatal à certaines flottilles localement très dépendantes de poissons de petites tailles », et elle suggère une progressivité avec un premier palier à 38 cm.

De leur côté, les fédérations de pêche de loisir réunies dans l'AF3P (Alliance française pour la promotion de la plaisance et des pêches de loisir en mer) souhaitent que la taille minimale de 42 cm qu'elles se sont imposées soit appliquée aux professionnels. Et elles réitèrent leur demande d'interdiction des pêches sur frayères. (voir leur communiqué)